ou comment recycler ses coups de déprime et ses râleries quotidiennes...

jeudi 13 janvier 2011

Somewhere



Et me voici, partie au cinéma ce matin, mon pop corn à la main (nan, c'est pas vrai en fait, je ne mange pas de pop-corn, déjà que je me fais bien arnaquer par le G***ont qui est le seul cinéma à passer le film, alors si en plus ils pensent que je vais acheter leur pop corn degeu, ils rêvent...)(je fais de l'auto-censure, je sais pas pourquoi mais j'ai pas envie de l'écrire...)

Donc, j'ai vu Somewhere, et heureusement que je ne juge pas un film en fonction du niveau de "suspeNse" parce que sinon dès la première scène je serai partie en courant. Quoique, quoique, en fait, pour tout vous avouer, j'attendais secrètement l'accident ("c'est peut être pour ça qu'ensuite S.D. a un plâtre" me suis-je dit, parce que j'avais vu dans la bande annonce qu' il avait un plâtre)

Mais non, pas d'accident et puis je suis restée parce que j'aime bien Sofia et que je me doutais bien qu'il y avait quelque chose derrière tout ça.

Donc la première demi-heure, tu comprends bien que Johnny s'emmerde dans sa vie parce que franchement, pffffui, tu t'emmerdes pour lui. Tu as déjà envie de le secouer et de lui dire "bon tu te remues un peu, là, parce qu'heureusement que j'ai plus de bébés pour hacher mes nuits parce que sinon je me serais déjà endormie"

Il regarde des gentilles call-girls avec son air de papa compatissant et plein de pitié (et pas du tout sexuel), "c'est pas mal, les filles, allez y je crois en vous". Franchement la scène où il s'endort et où elles finissent leur choré avec les pattes en l'air, j'étais morte de rire, j'aurais bien ri tout haut mais on était que trois dans la salle et je suis plutôt du genre discrète. (donc j'ai pas osé...)

Bon pour un acteur limite débauché, ses vices sont assez gentillets, il boit un peu, fume beaucoup, et ma foi, couche presque pas avec n'importe qui... et en plus il s'endort dans les moments un peu olé-olé. Donc là on voit bien qu'il est à la ramasse et qu'il n'attend qu'une chose c'est de se découvrir en super papa, parce qu'en fait c'est un GENTIL!

Ensuite, dans toute la partie du film avec la jeune Elle Fanning, je me suis demandé dans quelle mesure, il y avait quelque chose d'autobiographique. Parce qu'elle est quand même super sage cette petite, un peu comme Sofia et ses films, qui malgré les filles, l'alcool et les voitures, sont toujours très doux et laissent rêveuse. (j'ai pas vu Marie Antoinette et à la limite, il y a que les petites vierges de Virgin Suicide qui finissent pas dans la douceur, donc il ne reste plus beaucoup de films pour justifier mon propos, mais ça suffira...)

Après, j'ai aimé Sofia, j'ai pensé, je l'aurai bien crié, mais comme je le disais je suis discrète au ciné, "MERCI Sofia!" parce qu'en fait, elle nous montre que c'est nous, gens ordinaires, qui avons finalement la plus belle vie, les plus beaux moments de tendresse et que finalement entre un père et une fille, on peut vraiment s'éclater en oubliant célébrité, filles, alcool et voiture, qui finalement, à la longue deviennent un peu ennuyeux et puis pas très constructif du lien parents-enfants. Même (et encore plus) si on joue mal au piano...

Ensuite, j'ai été vraiment heureuse parce que je me suis aperçue que je n'étais pas la seule à avoir le 5ème orteil tout de travers (et oui, Elle et moi, malgré son jeune âge, on a un point commun...).

Voilà, j'ai un peu regretté que la musique ne prenne pas un peu plus de place dans le film (ou alors il faut que j'aille chez l'ORL, ce qui ne me ferait pas de mal soit dit au passage, j'ai des doutes sur mon audition depuis quelques temps, mais je tiens à préciser que je ne suis pas si vieille que ça, ou alors c'est l'ORL de mon fils qui m'a tapé dans l'oeil, je sais pas...)

Sofia, ton film, j'ai bien aimé quand même, je regrette pas mes 6,50€. (et puis merci à ton papa de l'avoir produit parce que je ne suis pas sûre qu'il plaise à tout le monde. )


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